dc.description.abstract | La santé est étroitement liée au développement. Une panoplie de facteurs influence la santé
humaine en particulier l’environnement qui occupe une place considérable. De cette interaction,
bon nombre de maladies dont le paludisme trouvent leur existence. Le paludisme constitue un
fléau de santé publique. Il s’affiche comme la première cause de consultation dans nos pays du
Sud en particulier ceux de l’Afrique de l’ouest. Au Sénégal, la commune de Mlomp n’est pas
épargnée par ce fléau. Ce présent mémoire se donne comme objectif de comprendre les relations
entre l’environnement et la transmission palustre dans les villages de Djicomol et de
Kadjifolong sise à la commune nommée ci-haut. La méthodologie adoptée s’est essentiellement
appuyée sur la documentation, la collecte des données de terrain adossée sur le questionnaire et
les guides d’entretien soumis à la population cible et aux quelques personnes ressources, le
traitement et l’analyse des données brutes. Cette démarche nous a permis d’aboutir à un certain
nombre de résultats. D’abord, nous pouvons constater que le contexte environnemental présente
des prédispositions favorables à la survenue du paludisme. En outre, les pratiques sociales ont
leur part de responsabilité dans la persistance de ce fléau sanitaire. Par ailleurs, des stratégies
de gestion/d’adaptation ont été mises en place par les populations et les autorités locales comme
étatiques en vue de participer à la lutte antipaludique. Malgré le fait que le paludisme continue
de sévir, les résultats sont globalement satisfaisants et révèlent une chute considérable de la
morbidité et de la mortalité attribuables à cette affection. Par exemple en 1994, les cas de
paludisme étaient estimés à 6096 contre 10 en 2020 et 17 en 2021. | en_US |