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dc.contributor.authorBassène, Marie Madeleine Atome
dc.date.accessioned2024-02-12T13:27:52Z
dc.date.available2024-02-12T13:27:52Z
dc.date.issued2023
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/2036
dc.description.abstractL’objectif de cette étude est de déterminer la nature et la provenance des particules en suspension dans l’air à Pointe Saint Georges (région naturelle de la Casamance, Sénégal) par une approche combinant des mesures de PM10 (particules minérales de diamètre inférieur à 10 µm) et d’analyse de données de vents, de rétro-trajectographies de masses d’air, de simulations numériques et d’images satellitaires. Les données exploitées dans ce travail couvrent la période du 15 décembre 2022 au 25 juin 2023 pour les données de vent et la période du 21 février au 25 juin 2023 pour les données de concentration en PM10 qui ont été collectées par les dispositifs installés sur la tour à Pointe Saint Georges. La première étape de ce travail consistait à étudier l’évolution temporelle de la concentration en PM10 et de la comparer avec celle observée à Bel-Air, Dakar, pour la même période. De cette comparaison, il en résulte que les concentrations en PM10 mesurées à Pointe Saint Georges sont associées principalement aux événements de poussières survenant à la méso-échelle voire à l’échelle synoptique. Afin de tracer l’origine de ces particules, les données de concentration en PM10 ont été combinées aux données de vent mesurées à la station, ainsi qu’à des rétro trajectographies de masse d’air. La combinaison des données de vent avec les concentrations montre que les concentrations les plus élevées sont associées aux vents de Nord-Est les moins fréquents à Pointe Saint Georges. La combinaison des rétro-trajectoires avec les concentrations en PM10 a révélé que les deux secteurs associés aux fortes valeurs de concentration sont le secteur « Saharien » (centré sur le Sud-Ouest Algérien et le Nord du Mali) et le secteur « Sahélien » (le long d’un axe reliant le Tchad, le Niger et le centre du Mali), au sein desquels se trouvent, d’après la littérature scientifique, des zones d’émissions très actives. Ces résultats viennent donc confirmer que l’essentiel des PM mesurées à Pointe Saint Georges pendant les événements sont très probablement des poussières sahariennes. L’analyse de produits satellitaires (données IDDI fournies par le LOA) et de sorties de modèles a permis de confirmer, dans plusieurs cas, l’occurrence de soulèvement dans les secteurs identifiés (le secteur Sahélien et le secteur Saharien), les jours précédents les « événements » enregistrés à Pointe Saint Georges.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectAérosols désertiquesen_US
dc.subjectParticules minéralesen_US
dc.subjectVenten_US
dc.subjectRétro-trajectoiresen_US
dc.subjectPointe Saint Georgesen_US
dc.titleÉtude de la nature et de la provenance des particules en suspension dans l’air à Pointe Saint Georges, Casamanceen_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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