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dc.contributor.authorSoilihi, Amerdine Mohamed
dc.date.accessioned2021-12-22T15:57:36Z
dc.date.available2021-12-22T15:57:36Z
dc.date.issued2020
dc.identifier.urihttp://rivieresdusud.uasz.sn/xmlui/handle/123456789/1276
dc.description.abstractÀ l’instar des autres villes sénégalaises, Ziguinchor fait face à une forte urbanisation, avec un taux de 51,1% qui est au-dessus de la moyenne nationale de 47,5% (ANSD, 2014). Cette croissance rapide, conjuguée à l’urbanisation anarchique, mène à l’étalement urbain ; un phénomène mal maitrisé. Il est devenu évident aujourd’hui que l’application à la ville de la notion du développement durable renvoie précisément à la récupération des terrains urbains et à la reconstruction de la ville sur elle-même, plutôt qu’à la poursuite de l’extension périphérique. Dans cette perspective, la reconversion des friches urbaines se révèle être une stratégie opportune. Ce travail se concentre sur la problématique des friches urbaines dans la ville de Ziguinchor plus particulièrement à Goumel, Santhiaba et Boudody-Escale. Ces surfaces délaissées en milieu urbain et périurbain ont augmenté énormément ces dernières décennies. Ainsi englobées dans la ville par la force de l’urbanisation, leur réintégration et réutilisation ne seraient que bénéfiques. A cet effet, l’objectif de la recherche vise à quantifier les friches, à les caractériser et à montrer les potentiels de reconversion et de requalification qu’elles représentent, dans l’espace urbain de la ville de Ziguinchor. La méthodologie adoptée combine des observations de terrain, une large revue documentaire, des enquêtes quantitatives (auprès des ménages) et qualitatives (guides d’entretien), un traitement statistique des données, et une cartographie numérique de données géo-spatiales (prise de points GPS, image Google Earth, base de données OSM etc.). Les résultats obtenus ont montré que les friches occupent une superficie totale de 223 649 m2 dans la zone étudiée, soit 146 666 m2 à Goumel, 13 169 m2 à Santhiaba, 63 813 m2 à Boudody-Escale. Les fermetures de chantiers, les terrains non aedificandi, les anciens bâtiments délaissés, la psychose du mystique entre autres sont les principales causes de constitution des friches. De plus, la typologie a révélé l’existence de friches administratives, industrielles, agricoles, militaires et d’habitats. Enfin, ces résultats montrent tout le potentiel de reconversion des friches (en termes d’équipement culturel, d’aire de jeux, d’espace vert, etc.) comme alternative à la problématique de l’étalement urbain, dans le contexte de forte pression sur les ressources foncières de la commune de Ziguinchor.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectFriche urbaineen_US
dc.subjectÉtalement urbainen_US
dc.subjectBoudody-Escaleen_US
dc.subjectGoumelen_US
dc.subjectZiguinchoren_US
dc.subjectSanthiabaen_US
dc.titleQuantification, Typologie et Reconversion des friches urbaines dans les quartiers de Boudody-Escale, Santhiaba, et Goumel : commune de Ziguinchor.en_US
dc.typeMémoireen_US
dc.territoireRégion de Ziguinchoren_US


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