Problématique de la récupération des rizières salées dans la commune d’Adéane en Basse Casamance.
Abstract
Dans la commune d’Adéane, comme un peu partout en Basse Casamance, le changement des
conditions climatiques observé depuis les années 1970, a fortement contribué à la baisse de la
pluviométrie, à l’intrusion des eaux salées de la mer et la dégradation des rizières. Cette
dégradation se manifeste surtout par le phénomène de la salinisation des parcelles rizicoles.
Plus de 3036 hectares y sont actuellement affectés et abandonnés.
Pour mieux étudier ce phénomène, une méthodologie en trois grandes étapes a été adoptée. Il
s’agit de la recherche documentaire, de la collecte des données (quantitatives et qualitatives)
sur le terrain et du traitement des données.
Plusieurs stratégies (modernes comme traditionnelles) ont été initiées par la population locale
avec le soutien des Organisation Non Gouvernementales pour récupérer les parcelles
affectées, mais elles sont peu durables et restent pour le moment sans grand succès.
Cependant, les résultats de cette recherche montrent qu’une grande partie des surfaces
actuellement abandonnées est récupérable. Toutefois, le manque de suivi et d’entretien des
aménagements, la vétusté des outils de culture utilisés et les formes d’accès aux terres
rizicoles sont, entre autres, les facteurs qui entravent la récupération des parcelles salées à
Adéane.